Hello les aventuriers insatiables ! C’est Thomas, alias Super voyageur, qui débarque sans prévenir (un peu comme le vent sur les plages tasmaniennes, vous verrez !). Aujourd’hui, je vous embarque pour un périple où l’horizon se fond dans l’infini et où vos orteils ne croiseront que peu de traces : cap sur l’ouest de la Tasmanie et ses plages, des rivages aussi sauvages qu’un kangourou trop caféiné. Accrochez vos tongs : l’Australie sauvage n’a jamais été aussi près… ni aussi secrète !
Un monde à part : l’ouest de la tasmanie
Bien souvent, quand on pense Oz, on voit les surfeurs de Bondi Beach ou les récifs multicolores du Queensland. Mais la vraie perle, c’est la Tasmanie, qu’on atteint depuis l’Australie continentale en ferry (de Melbourne à Devonport) ou plus vite en avion. Côté ouest de l’île ? Changement de décor ! Oubliez les foules, place à des paysages dignes du Seigneur des Anneaux… en plus venteux. Ici, la côte est déchiquetée, la nature est brute, et les plages semblent tout droit sorties d’un rêve de Robinson.
Des plages immaculées que l’on garde (presque) pour soi
Ocean beach : la première à couper le souffle… et la dernière à garder ses secrets
Imaginez : plus de 30 kilomètres de sable blond, des dunes, des vagues déchaînées par les vents du sud. Bienvenue à Ocean Beach, près de Strahan. On y croise plus de pingouins que d’humains. Prenez garde aux embruns, ici ils vous décoiffent façon ère glaciaire.
Granville harbour : le repaire des aventuriers
À quelques encablures, Granville Harbour : une poignée de maisons, et un littoral où la solitude est reine. Ce n’est pas le bout du monde… mais on y voit souvent la fin de son réseau mobile. Parfait pour se déconnecter (volontairement cette fois !).
Trial harbour : le spot des rêveurs téméraires
Ici, le mot ‘sauvage’ prend tout son sens. Impossible de rester insensible à la puissance des éléments.
« C’est sublime, brut, un peu fou – comme si la mer avait décidé de s’enrhumer. »
Vous pensiez nager ? L’eau est fraîche, mais franchement, vous n’êtes pas venus pour bronzer tranquillement, si ?
Le guide du super aventurier : organiser son expédition côté ouest
Comment rejoindre la tasmanie depuis l’australie ?
- En ferry : le Spirit of Tasmania relie Melbourne à Devonport (comptez la nuit, et investissez dans une cabine si, comme moi, vous fuyez les ronfleurs professionnels).
- En avion : rapide, mais vous raterez le lever du soleil sur le pont…
Petit conseil de Super voyageur : Les prix varient selon la saison (Voyage en Tasmanie prix). Comptez souvent moins cher hors vacances australiennes.
Des dangers ? bonne nouvelle : tout est sous contrôle… sauf les moustiques !
- Tasmanie animaux dangereux : On exagère souvent. À l’ouest, croisez plutôt wombats et échidnés (pas vraiment des tueurs en série, sauf pour l’herbe !).
- Serpents ? Oui, mais rares sur la côte la plus exposée aux vents (heureusement, ils ne sont pas très « plage »).
Si vous rêviez d’un remake de Crocodile Dundee, c’est raté. Ici le danger, c’est surtout de manquer un coucher de soleil magistral… ou d’oublier la crème solaire.
Itinéraires sauvages : les plages désertes incontournables à explorer
Nom de la plage | Distance depuis Strahan | Particularités |
---|---|---|
Ocean Beach | 5 km | bande de sable de 30 km, couchers de soleil orange vif |
Granville Harbour | 50 km | rochers, pêche sauvage, pas un chat… enfin, à part les phoques |
Trial Harbour | 55 km | embouchure sauvage, vue sur les côtes escarpées |
Macquarie Heads | 40 km | accès 4×4 conseillé, paradis pour les solitaires |
Carte en poche, curiosité en bandoulière
Dans cette région, n’oubliez pas la carte papier. Oui, en 2024 ! Car le téléphone, lui, fera la sieste plus d’une fois… Impossible de ne pas penser à Tintin sur la Lune.
Ambiance tasmanienne : nature brute et hospitalité chaleureuse
La météo, cette diva imprévisible
Entre pluie, brise et ciel bleu, la même journée voit défiler toutes les saisons. Un jour, un habitant m’a lancé : Chez nous, le soleil est si timide qu’on l’applaudit s’il pointe le bout de son nez !
On comprend vite pourquoi les paysages restent si vierges : même la foule hésite à s’aventurer.
Des habitants à l’accent délicieux
À l’ouest, on se sent accueilli. C’est un sport local : ils vous offrent un café, parfois une histoire, voire un fil de pêche si la marée est haute. Rien de plus facile pour travailler en Tasmanie : les sourires n’ont pas de prix et se payent parfois en truites fraîches !
L’appel du large : quand l’océan décide
Au détour d’un sentier, le rugissement des vagues s’invite à la conversation. L’océan ici n’est pas un simple décor : il commande l’humeur du rivage, façonne les falaises et taille les criques dans une pierre rude. Parfois, la brume engloutit tout, puis soudain, un rayon de lumière fait scintiller le sable noir et les troncs d’eucalyptus, dressés comme des vigies.
Rares sont ceux qui s’aventurent jusqu’aux plages sauvages, mais pour les curieux, le spectacle est à couper le souffle. Les lieux semblent faits pour chuchoter des secrets, observer les oiseaux marins et, si l’on a de la chance, croiser les empreintes d’un wombat solitaire. Ici, chaque pas réveille la sensation d’être au bout du monde, là où la nature commande et l’humain s’incline.
Goûter le terroir, façon tasmanienne
Après l’air iodé, les papilles s’éveillent aux douceurs du coin : miel de Leatherwood, salade d’algues ou poissons fumés dans les marchés côtiers. Les discussions autour d’une table — même improvisée — rappellent que la convivialité survit à tous les vents. On apprend à savourer le temps qui passe au rythme des marées, et plus encore, à apprécier l’hospitalité simple et généreuse des locaux.
La tasmanie : bien plus que ses plages… mais quel atout !
D’autres richesses naturelles et culturelles à deux pas
- Les randonnées du Southwest National Park. Vos mollets risquent de demander une prime exceptionnelle.
- Le lac St Clair : parfait pour poser sa tente (et ses idées).
- Des villages fantômes, souvenirs de la ruée vers l’or et d’un passé haut en couleurs.
Pour les plus curieux, consultez une carte de la Tasmanie et laissez-vous surprendre par les détours impromptus. Un panneau « Danger serpents » ? Ça ne veut pas dire qu’ils tiennent une réunion…
Petit lexique – la tasmanie sur le bout des doigts
- Tourisme tasmanien: Aventure, nature, déconnexion, et généralement un peu de sable dans les chaussures.
- Tasmanie animaux: Diable de Tasmanie (célèbre mais timide), ornithorynque, wallabies — et quelques humains égarés.
La Tasmanie, c’est le genre de destination où l’on oublie le bruit pour écouter le ressac, où l’on troque le wifi pour une brise salée dans les cheveux. Alors, prêts à vous lancer ? Si vous cherchez un coin où « plage déserte » rime avec liberté pure, c’est ici qu’il faut lancer vos tongs… et peut-être un frisbee pour faire rire les mouettes.
En conclusion, qu’on soit chercheur d’horizon infini, chasseur de couchers de soleil sauvages ou simplement en quête d’un endroit où le téléphone ne capte pas plus que votre vieille radio à piles, l’ouest de la Tasmanie coche toutes les cases. Je vous invite à oser quitter les sentiers battus, à fouler ces plages solitaires où l’on peut vraiment, vraiment se sentir seul au monde (avec peut-être un wombat… mais il ne parle pas beaucoup). À très vite pour une nouvelle aventure, compagnons de route – et qui sait, peut-être sur ces rivages oubliés !